Prendre le temps de faire le bilan
C'était mieux avant

2022 : le bilan de l’année.

2022, le bilan d’une année pleine de promesses qui n’ont pas été tenues.

Le 1er janvier, j’écrivais en toute sincérité : « En 2022, n’attendons pas ! 

N’attendons pas pour avoir de nouveaux rêves, pour écouter nos envies et la petite voix. 

Je vous souhaite d’y aller avec le sourire malgré la peur. (« J’ai peur mais j’y vais »). D’essayer, toujours. De vous relever après chaque chute. De vous rendre compte que si vous le voulez, vous le pouvez. D’avoir l’envie de mettre un peu de folie dans votre vie et de la magie dans votre quotidien. De glisser sans peine sur les routes qui se présentent à vous et que vous n’avez pas forcément choisies. 

D’avoir le courage de suivre votre cœur, même si cela veut parfois dire aller à contre-sens. 

Pour une année 2022, comme sur des roulettes ! »

Avec cette photo pour illustrer le tout :

Pour une année comme sur des roulettes

Au final, je n’ai pas ressorti le skate de l’année. Et surtout… La vérité c’est que je n’ai été capable de ne m’appliquer aucun de mes propres conseils… J’ai réellement peiné à entendre ma petite voix dans le brouahaha ambiant, à réaliser que si je le veux, je le peux, ainsi qu’à voir encore la magie dans les petites choses… 


2022 : Moral des troupes

“Tiraillée” sera le mot de l’année. Entre mes envies et mes devoirs, mon besoin d’être avec les autres et de me recentrer. Entre mes nombreux projets et le manque de temps, la petite voix et ce que voudrait “la société”, mon envie de tout faire et le besoin de me cacher sous un plaid parfois. Et enfin, entre mon besoin de stabilité et cette puissante envie de tout claquer.

Absorbée par le flot d’informations venant de toutes parts, je n’ai pas prêté attention aux vents contraires qui ont soufflé en fin d’année 2021.
Et évidemment, ce qui devait arriver arriva : très tôt dans l’année, je suis tombée de mon cheval.

2022 : Trébucher.

J’ai eu envie de tout plaquer. C’est mon éthique et le sens de l’engagement qui m’en a empêché. Le soutien de mes proches a alors été mon carburant.
Pleine de doutes cependant, mon année se résume ainsi : 1 pas en avant, 3 en arrière, case compte double, allez en prison, ne passez pas par la case départ. 

D’autres fois, j’étais si sûre. J’ai eu cette impression d’être dans le palais des glaces : confiante d’être sur le bon chemin, j’ai foncé. Et bim, Plexiglas en pleine face.

C’était fatigant. Pour moi, et pour ceux qui m’entourent, certainement.

À ce moment là, dans l’impossibilité de lire les cartes, j’aurais souhaité que quelqu’un le fasse à ma place. Ou au moins qu’on me pousse dans la bonne direction avant d’enlever les petites roulettes. Ce n’est pas arrivé. Et finalement… Heureusement. Dans ces conditions, qu’aurais-je pu faire d’autre que de me vautrer ? Le Plexiglas ça fait mal, certes… Mais le bitume alors ?
Finalement, je suis descendue de ma monture et j’ai continué à pied. Très lentement mais plus sûrement. Suffisamment pour tenir mes engagements professionnels et pour me promettre de faire le tri dans ma tête à la fin de l’année.

2022 : danser sous la pluie

Toujours autant de pluie chez moi.

J’ai souvent compter les jours, en pensant qu’à la fin du compte à rebours, je serai délivrée. Et quand c’est arrivé… Rien. Le bruit du silence et un immense sac de noeuds d’émotions à trier avant d’accéder à la page blanche promise. À ce moment là, c’est d’ailleurs la page qui me tourne plus que l’inverse et je n’ai pas tellement le coeur à célébrer.

J’ai fait plein de premiers pas sans être capable de faire les suivants. La preuve avec la pensine. Des tas de brouillons, mais aucun article complet publié dans l’année.

Les brouillons de 2022

À force de vouloir aller partout, je ne vais nulle part. Pire : je fais du surplace et cela me pèse.

Si je devais faire une métaphore météorologique, je dirais : il a plu une bonne partie de l’année. J’ai parfois réussi à danser sous la pluie. Parfois pas. Certains m’ont tendu un parapluie, quand d’autres me l’ont mis dans l’oeil.

Alors bien sûr, ne jetons pas toute l’année avec l’eau de vaisselle du réveillon.
Si je cherche dans ma mémoire, et dans ma pellicule photos, il y a aussi eu de vrais bons moments.

Apprendre la sérénité


2022 : Gratitudes

Ils ont pris la forme de musique, parfois live, de spectacles, de voyages, de moments en famille et de visages que je n’avais pas vu depuis trop longtemps. De cafés dans les rues d’une ville qui m’avait manqué, de courses dans les allées de Disney, de choses que j’ai envie de faire depuis si longtemps et que je peux enfin cocher sur la to do list. De nouvelles compétences acquises, d’instants volés grâce à la spontanéité, de conversations de qualité : de celles qui font avancer et passe de la pommade où ça fait mal.

De podcasts où je me dis “mais oui bien sûr, moi pareil !!!”, d’un livre où je comprends mieux mon fonctionnement et pourquoi les relations aux autres sont parfois comme mon coude sur du crépis. De réussites professionnelles, du retour des travaux et de la satisfaction quand on pose les derniers éléments de déco, et de bons petits plats.

Bilan de l'année 2022 : regarder devant.

Je garderai de 2022 :

Le repas avec la Dream Team. Les cours Traverses. Le week-end en famille à Center Parcs. Les câlins au calme avec Saphire. L’anniversaire d’Erin. Le mariage avec Audrey. La journée à Paris avec Alicia. La lecture du tourbillon de confettis de Carnet Prune. Le séminaire en rouge. Toutes ces fois où j’ai réussi à me mettre en mouvement : pour aller à la piscine, faire du roller ou juste marcher parce que mon bien être est prioritaire. Les matchs de basket d’Hélène. Les concerts de Julien Doré, Clara Luciani, Ben Mazué et la surprise sur le gâteau : celui de Vianney à Bercy. La gentillesse de Marie et de Paul, qui m’y ont emmenée. Le déjeuner avec Ève. La Bretagne. Les rues du Mont Saint-Michel, presque désert.

La reconnexion avec la joie de faire des choses seules. Disney, par tous les temps et avec tous nos accompagnants. La soirée Spritz à Bonsecours. La mer à deux en Avril. Le marathon Les animaux Fantastiques au cinéma. Les promenades en vélo du soir pour poster les colis Vinted. Le Popcorn avec Marjorie et les fléchettes. Le spectacle de Valentin Reihner. Chaque fin de cérémonie laïque. Le soleil de Cherbourg. Le goûter au Moon And Sons. La découverte de l’astrologie. Le tournage des reels avec mes stagiaires. Les soirées perles qui apaisent. Les lives Insta de Vianney. Rome : sa beauté, ses plats, la soirée « trotinetta » avec Nico. Le week-end à Nantes en famille, l’escape-game Harry Potter tous ensemble. Les journées avec Mylène et l’épisode de This is us regardé ensemble. Madère.


Et aussi :

Les apéros dans la pataugeoire du jardin de Villers-Ecalles. Le mariage de Laurianne et Romain. La découverte du campus Avengers. Le séjour en Allemagne avec Lala. Le mariage de Petra <3. La randonnée dans la forêt noire et les petites limonades sur le chemin. Europa Park. Dieppe avec tonton et tata, Abel et Maïda. Les trop rares moments avec mes papis, mais pourtant oh combien précieux. La solidarité de celles venues me prêter main forte sur des mariages pendant l’année. Le séjour “j’oublie tout” en Andalousie et la gentillesse des vacanciers et animateurs. La bibliothèque que je me suis construite. La décoration d’Halloween dans la maison. Taratata. Le concert de -M-.

L’aprem SPA avec Claire. La soirée avec les tontons et tatas à la maison. L’envie de créer avec mes souvenirs, à nouveau. L’atelier couture chez Uztassap et la rencontre de Justine. Les instants lecture dans l’oeuf. Le cours de bricolage à Leroy Merlin. Tout ce qui a été revendu ou donné et qui m’allège. La complicité avec Charlotte et Juliette. Friends. La soirée à Rouen avec Thomas. Le week-end prolongé à Bordeaux. La rencontre de Clémentine. Les vacances chez Hélèna. La décoration de Noël qui investit le salon. Le goûter vegan avec Marjorie à la maison. Les retrouvailles avec Alison. La session petits gâteaux de Noël avec Anaïs. Les projections test.

Londres de noël avec Alicia. Winter Wonderland. Les petits échanges par ci par là avec des personnes qui ne sont pas dans notre quotidien mais qu’on aime pourtant beaucoup. Le brunch avec les collègues. Les 90 ans de papi. Les journées / soirées foot à Duclair. Le grand quizz. Astérix. La patinoire entre cousins. Les jeux à Noël. Les jours à la maison avec Hélèna, Amaury et Elodie. Notre gâteau au chocolat. Le retour de Just Dance. Les tutos bricolage de Pierre. Le réveillon à 5.

Et comme dirait quelqu’un que j’aime beaucoup : (2022) Le reste, je te laisse, oh oh.

Tirer les bonnes conclusions

2022 : Enseignements

Soit je gagne, soit j’apprends.”

Pas seulement une phrase qui donne l’air intelligent.
S’il y a certains épisodes qui laissent un drôle de goût dans la bouche et quelques cailloux dans le coeur, j’en ai tout de même tiré quelques leçons.

Je voulais une année légère et j’ai trop souvent été tout l’inverse. J’ai tout pris en pleine face : les paroles comme les silences. En essayant de toujours comprendre où mettre le curseur de l’intensité. J’ai bien cru me noyer. Heureusement j’ai eu le réflexe de demander de l’aide assez vite. Il faut juste de la patience car quand on commence à travailler sur soi : on remue quand même beaucoup de caca… avant de pouvoir voir les paillettes à nouveau. Et en même temps, si c’était si facile, tout le monde le ferait, non ?

Les enseignements

Se connaître un tout petit peu mieux

Si on avait encore un doute, il n’y en a plus. Je suis hypersensible. C’est une source infinie de créativité mais aussi de prises de tête. Le monde qui m’entoure ne fonctionne pas comme moi. Je ne le comprends pas toujours. Pourtant, tout doit avoir du sens. Sinon, à quoi bon avoir tant de peine parfois ?
Je vois le potentiel des choses assez vite, où vont ou peuvent aller certaines connexions, relations… Je le dois à mon intuition, qui finalement me donne raison 70% du temps. Grâce à elle, j’ai souvent une longueur d’avance. Malheureusement, c’est aussi source de pas mal de frustrations quand les choses ne se passent pas comme je les avais imaginées.
La magie opère si elle doit opérer… On ne peut pas la forcer.

Quelque soit la nature de la relation : professionnelle, familiale, amicale, amoureuse… Elle se fait à deux. On peut la porter un tout petit peu plus sur des courtes distances quand l’autre est à bout de souffle, mais si cela devient la norme, c’est qu’il y a un souci. Se rendre compte que notre envie de partager et d’être là est bien plus forte que celle de l’autre fait un mal de chien, mais il faut savoir le réaliser à temps, pour limiter les maux au cœur.
Difficile à envisager pour moi qui aime sans stratégie et avec toute l’intensité qui peut me caractériser parfois.

Pour autant, j’ai compris que je n’étais pas « trop » et que ceux qui me perçoivent comme ça ne sont peut-être pas des bons matchs pour moi… Ainsi, les complices les plus cher(e)s du 1er janvier ne seront peut-être pas celles ou ceux du 31 décembre.


Se connaitre mieux.

Les limites

Baisser ses standards ou ses limites pour correspondre à ce qu’attendent les autres est une très mauvaise stratégie sur le long terme. Quand les choses sont allées trop loin, il faut le dire, et cela, bien avant de ne plus en pouvoir, car quand c’est trop tard, c’est trop tard. (Si vous avez besoin d’enfoncer des portes ouvertes en 2023, n’hésitez pas, je suis là !)
De même, donner toute son énergie aux autres quand on se sait pas ou plus comment prendre soin de soi est également un très mauvais placement pour l’avenir. Lorsque vous retrouverez le chemin vers vous, les autres ne comprendront pas que vous ayez moins de temps ou d’énergie à leur accorder et vous le reprocheront car donner c’est donner et reprendre c’est voler ?

Ensuite, on peut être très lucide sur un sujet en théorie et avoir beaucoup de mal à l’appliquer en pratique, par peur d’être jugée ou d’avoir mal. Tant qu’on se promet de faire de notre mieux à l’instant T, c’est ok.

Et d’ailleurs, on est responsable que de ce qu’on dit, pas de ce que la personne en face comprend. Et c’est très important à garder à l’esprit pour les jours où la sincérité recevra comme réponse la méchanceté. Quand quelqu’un vous idéalise et qu’il ou elle est déçu(e) par la réalité, vous n’en êtes pas responsable non plus.

Enfin, même quand plus rien n’a de sens, je suis capable de terminer ce que j’ai commencé, et d’aller chercher de l’aide quand il le faut. Ça a peut-être l’air de rien mais c’est déjà beaucoup.

2022 : le bilan de l'année

Et pour 2023, alors ?

Je n’ai pas de “résolution”. J’ai des envies et des projets, et je serai déjà très fière si à la fin de l’année je peux en cocher quelques uns de la liste.

Je vais simplement essayer d’être heureuse, sur un chemin pas toujours bien balisé. Ensuite, je ne prendrai rien pour acquis. Je mettrai mon énergie dans le fait d’accepter, autant que possible, que quand cela ne dépend pas de moi, il faut juste laisser aller… Qu’à chaque au revoir, la vie nous offre un nouveau bonjour, même si cette chipie prend parfois son temps !
Enfin, je ferai de mon mieux pour retrouver le chemin de mon clavier et vous retrouver plus souvent par ici.
Voilà, on va résumer ça comme ça : en 2023, on fera bien ce qu’on peut et ce sera déjà pas mal.

En attendant, vous pouvez suivre mes aventures du quotidien sur mon compte Instagram Les petits bonheurs de Mélie.

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