Bilan de l'année 2021
C'était mieux avant,  Magie du quotidien

2021, le bilan de l’année

Le bilan de l’année, c’est la tradition !
Peu importe la forme et l’endroit, il est important pour moi de prendre quelques heures pour regarder dans le rétroviseur. Pour célébrer ou ajuster ce qui doit l’être. C’est donc le moment de dresser le bilan de 2021 !

Si vous n’avez pas l’habitude de prendre le temps d’analyser l’année qui vient de s’écouler, je vous invite vivement à le faire : au travers de vos photos, votre fil Facebook ou Instagram, les messages reçus… Choisissez la méthode qui vous convient le mieux.

Pourquoi ? Pour voir qu’il y a de la couleur partout, même dans les années un peu plus grises !
Sans forcément le rendre public, il existe des tas d’outils pour vous aider, dont le livret Year Compass, vraiment très bien fait.

En 2021, j’ai un peu plus de mal que d’habitude à m’y tenir, à voir le verre à moitié plein. Pourquoi ?
Parce que je suis fatiguée. Physiquement, et mentalement.

2021 : le bilan de l'année de la pensine de Mélie

Bilan 2021 : Se sentir dépassée

Les mois de 2021 ont défilé à toute allure, me donnant plus souvent l’impression d’être en retard que dans les temps. Je n’ai jamais été de la team « dernier moment ». Pourtant cette année, j’ai dû apprendre à “laisser couler”. Parce que je ne pouvais pas être au four et au moulin. Parce qu’il y avait toujours une dernière personne à qui tenir la porte avant de pouvoir avancer.

La pensine de Mélie : une année 2021 intense

Le prix d’un métier

J’ai souvent dû prioriser les besoins des autres, à titre professionnel, plutôt que les miens ou ceux de mes proches. Cela a été un véritable déchirement tout au long de l’année. J’ai eu ce sentiment de rater des moments précieux, de ne pas être assez présente. J’ai dû lutter parfois contre cette désagréable pensée : on va m’oublier… Dans un premier temps, j’ai cru que c’était le prix à payer pour être fière de moi. Qu’il y a certains chemins de traverses que l’on doit emprunter seule. Que la lumière n’en est pas au moins, au bout du chemin.

L’absurdité de tout ça m’a vraiment frappé au mois de Mai. Lorsque j’ai à peine pris le temps de pleurer la disparition de ma Papuche. J’avais le coeur brisé, et pas le temps de ramasser les morceaux, «parce qu’on avait besoin de moi» Et pourtant… Mon rôle dans la vie des gens n’est pas capital (meaning : je ne sauve pas de vie hein). Je pensais pouvoir apporter mes compétences en organisation au Monde, ma créativité aussi.
En réalité je ne sers bien souvent qu’à déverser le stress qu’on ne sait où mettre. Je deviens le pense-bête de personnes différentes et les dossiers « charge mentale » s’accumulent sur mon bureau. Ils se mélangent et je ne sais plus par où commencer. Je m’y perds, j’oublie mes priorités. C’est trop lourd à porter pour moi. 

Le prix d'un métier.

C’est une bonne situation ça, scribe ?

J’apprends, c’est vrai. Énormément ! J’ai développé des compétences ces 12 derniers mois desquelles je n’osais rêver jusqu’ici. Je sais mieux reconnaitre mes limites, davantage comprendre mes besoins et les déceler chez les personnes que j’accompagne. J’apprends, et je suis fatiguée.
Ce qui compte, ce n’est pas l’arrivée mais c’est la quête ! Alors voilà, professionnellement, j’ai tenu la promesse que je me suis fait en début d’année. Tout donner et voir où ça pouvait mener. Tout donner et n’avoir aucun regret.
Je suis fière de chaque réussite, de chaque évènement que j’ai quitté en laissant des sourires derrière moi. Cela ne m’empêche pas cependant d’être profondément soulagée quand c’est terminé.

J’ai passé l’année 2021 à essayer de comprendre ce que cela voulait dire, à douter.
Putain, est-ce qu’un jour je serai bien quelque part à 100% ? Est-ce que je suis capable d’arrêter de remettre en question tout, tout le temps ?
Et puis, à force de réflexions, et de conversations bienveillantes… J’ai compris qu’en réalité, je n’arrêterai sûrement jamais de chercher. Parce que c’est ça qui m’anime. Trouver les prochains trucs que je vais pouvoir apprendre, sur moi et sur les autres. Faire de nouvelles expériences et transmettre ce que j’en ai compris à ceux qui le souhaitent.
En parallèle, j’ai ce besoin énorme (et viscéral) de profiter de la vie, de ses petits bonheurs. Je veux pouvoir dire oui à la spontanéité, aux imprévus. Ce n’est pas possible quand les samedis sont réservés 2 ans en avance.

2021 : Le bilan de l'année de la pensine de Mélie

Sacrifier son instinct et ses envies

Dire non à un dîner ou à un week-end improvisé m’a souvent coûté au fil de l’année. Je m’en suis voulue d’être parfois trop fatiguée pour réellement profiter de mon temps libre avec ceux que j’aime. J’ai dû gérer pas mal de frustration, dont celle de ne pas pouvoir profiter de ma famille en fin d’année. Cela a eu des conséquences directes sur ma vie personnelle, sur mon bien-être et disons-le franchement : sur ma santé mentale.
J’ai l’impression d’avoir énormément pleuré cette année (et ce n’est pas grave en soi : c’est mieux dehors que dedans hein.)

Le professionnel a pris toute la place. Je le redis : de ce point de vue, l’année fût un franc succès.
Malgré tout, pour la première fois depuis très longtemps, je n’ai absolument rempli aucun objectif personnel sur l’année. Ma jolie liste de choses à accomplir en 2021 reste entièrement à cocher.

Pas encore “d’album photo de ma vie” , ni de nouvelles vidéos de voyages montées. La capsule temporelle n’existe encore nulle part ailleurs que dans mon esprit. Ma formation en marketing digital est très loin d’être terminée. Les cours de Traverses m’ont tous échappés en cette fin d’année, laissant ainsi en plan ma créativité.
Je n’ai pas non plus terminé le récit vocal de 20 ans de souvenirs dans la maison que j’ai dû laisser partir en début d’année. Mes cours d’aquarelle sont toujours au point mort.
Aucun carton supplémentaire n’a été vidé. La cave n’est pas mieux rangée qu’en 2020. Les travaux dans la maison n’ont absolument pas avancés.

Au delà de la tristesse que cela a pu causer, j’ai surtout (vraiment) pris conscience d’une chose que j’oublie souvent : je ne peux pas être partout, tout le temps. Être partout à la fois, c’est être nulle part. Un but, lorsqu’on a pas de plan d’action est juste un rêve. Je dois apprendre à canaliser cette partie de moi qui veut faire trop de choses à la fois !

Sacrifier son instinct et ses envies.

Bilan 2021 : Les paillettes au milieu du chaos

Bien entendu, dire que je n’ai fait que subir 2021 serait pessimiste et très loin de la réalité. Malgré le couvre-feu sur la moitié de l’année, le confinement et la vie professionnelle qui a pris toute la place au moment où la vie dehors reprenait… J’ai tout de même accompli quelques trucs dont je suis fière dans le courant de l’année ! J’ai osé des choses que je m’interdisais encore en 2020. Et les bons souvenirs ? J’en ai des valises pleines !

Les paillettes au milieu du chaos.

Une année riche en enseignements

J’ai passé des heures à enregistrer et à écouter des messages vocaux, et au téléphone aussi. Entre deux récits légers (et quelques blagues BTP), cela m’a fait tellement grandir. Quelque soit le sujet, confrontrer son vécu et son opinion aux personnes de confiance qui nous entourent ne peut être que positif. Cela m’a déstabilisée, fait changer de directions, ouvert les yeux parfois. Et puis apaisée, souvent. C’était comme mieux répartir les affaires de nos bagages pour que chacun en ait un peu moins à porter. Et continuer à marcher, ensemble. Même quand la distance physique nous sépare, même quand nos quotidiens sont très différents.

J’ai parfois montré ma part d’ombre à mes plus proches car non, je ne suis pas une bonne personne 100% du temps. Oui, parfois je suis en colère, médisante, jalouse. En l’acceptant, j’ai réalisé que l’on retrouve sa lumière bien plus vite qu’en essayant de prétendre le contraire. D’ailleurs, j’ai aussi accepté une chose très importante : oui, je sais m’entourer des bonnes personnes. Et non, ce n’est pas (que) de la chance ! J’ai aussi fait la paix avec mon côté nostalgique et très tourné vers le passé et j’en ai fait une force comme jamais.

J’ai réussi à m’exprimer davantage, à dire : non, stop, là, vraiment ça ne va pas. Ma crainte était qu’on m’aime moins si je fixais mes limites, si je me montrais vulnérable. Est-ce que cela a été le cas ? Pas du tout. On m’a écoutée, on m’a soutenue, on m’a rappelé que j’avais de la valeur. On m’a laissé comprendre les choses par moi-même quand c’était nécessaire, et quand j’étais la seule à pouvoir faire le chemin, on m’a tendu une bouteille d’eau sur le bord de la route.
Plutôt que de penser “à la place de”, et donc de “présumer” (cf les accords toltèques), j’ai appris à poser des questions, à demander de l’aide. Quelle est finalement la pire chose qui puisse arriver, qu’on me dise non ? Et alors ? En réalité, la plupart du temps, on m’a surtout dit oui ! Preuve que mes peurs sont rarement fondées.

Une année 2021 riche en enseignements

Je me suis fait violence pour dire plus souvent tout le bien que je pense de ceux qui m’entourent. Pour dire Je t’aime, autrement. Il y a tant de façons de le montrer sans le dire, ou de le dire avec d’autres mots. Et non ce n’est pas tricher ;). Ça reste un peu gênant, parce que je ne suis pas bien habituée à exprimer mes sentiments. À force d’entrainement, c’est de plus en plus facile, cependant. Et quand vraiment, je n’arrive pas à le dire, alors je l’écris.

Je me suis prouvée que je pouvais prendre de nouvelles habitudes, commencer quelque chose de nouveau. Et surtout, m’y tenir sur le long terme. C’est vrai, je commence plein de trucs que je ne finis jamais, mais quand je veux vraiment… Je suis capable ! C’est ainsi que j’ai parlé espagnol une heure toutes les semaines cette année ! Mais aussi que j’ai créé la Pensine, à partir de quasi rien, parce que j’en avais envie. Et que j’ai écrit, pour moi seule pendant des mois, avant d’oser partager l’adresse. Cela ne “servait à rien” mais je l’ai fait, et je n’ai pas abandonné.
J’ai réussi à faire pousser des plantes (pour de vrai), à en obtenir les fruits. À être le tuteur, un adulte sur qui compter, l’épaule sur laquelle pleurer.

J’ai compris à quel point j’avais besoin de solitude à certains moments. J’aime profondément passer du temps de qualité avec mes proches, amis comme famille. Cependant, pour être vraiment là et profiter comme il se doit, je dois prendre du temps pour moi, “me recharger”. Quand elle est choisie et temporaire, j’aime énormément ma solitude !

Bilan : écouter ses besoins

À la conquête de la spontanéité

J’ai ressenti ce besoin profond d’écouter mon coeur, de faire les choses dont j’ai envie au moment où j’en ai envie. J’ai fait au mieux pour laisser toute sa place à l’imprévu, pour dire oui à chaque opportunité. L’année 2021 m’a prouvé que c’est une si bonne idée !

Grâce à cela j’ai retrouvé certains copains de Londres, après 9 ans pour un week-end parfait à Lyon, participé au podcast de Mylène sans écouter la vilaine voix qui voulait me chuchoter : “es-tu bien légitime pour faire ça ?”. Je suis remontée dans un avion, en dépassant les obstacles administratifs et en planifiant au dernier moment. En dépit d’une certaine aversion pour le téléphone, je l’ai décroché plus souvent : parce que j’en avais envie, ou parce que mon 6ème sens me soufflait qu’il le fallait. Après tout la seule façon d’agrandir notre zone de confort, c’est en fonçant tout droit sur ce qui nous fait peur !

J’ai tenté de nouveaux trucs quand les occasions se sont présentées, sans savoir ce que cela allait m’apporter, juste parce que je fais infiniment confiance aux personnes qui les proposent. Cela m’a apaisée, fait avancer. J’ai passé un week-end formidable à Thonon avec Lala, en dépit du prix des billets de train, de la complexité pour y arriver depuis la Normandie. J’ai dansé jusqu’à 4h dans une boîte, trop petite, où la musique n’était clairement pas ma tasse de thé, et c’est un de mes meilleurs souvenirs de l’année.

2021, le bilan de l'année.

Le fait d’avoir lutté contre la flemme et l’envie de rester dans le canapé a vraiment un goût particulièrement agréable ! Grâce à cela, j’ai vu un feu d’artifice de très près, après en avoir été privée (comme tout le monde) pendant des mois. Sur un malentendu, j’ai fait quelque chose que j’avais envie de faire depuis longtemps sans oser sauter le pas : mon tatouage.
Sur un malentendu toujours, parce que je cherchais une recette de sablés, j’ai passé une après-midi entière à apprendre à en faire, en très bonne compagnie.

J’ai eu le courage d’aller parfois au bout de mes envies, même lorsque ce n’était pas “raisonnable”. Cela m’a ouvert la porte de chouettes spectacles, les routes de Bretagne (et on emmerde au passage le vertige !). Cela m’a aussi amenée tout droit au Canada, entre autres. J’ai laissé de côté les “tout ça pour ça”, et j’ai saisi chaque occasion de boire “juste un café”, de partager un repas rapide ou de passer “seulement” 2 soirées avec ma meilleure amie à l’autre bout de la France.
Bien sûr parfois, j’aurais voulu plus, mais est-ce une raison valable pour ne pas le faire du tout ?

En réalité, rien de compliqué. Je dois une bonne partie de mes bons souvenirs de l’année à un simple mot : Oui !
Oui aux propositions de mes proches, oui à la sale gosse que j’ai parfois au fond de moi, oui à la petite voix, oui aux opportunités et autres malentendus, oui à mes envies.

L'année 2021 de la pensine de Mélie.

Les précieux souvenirs

Et au milieu de tout cela, je garde en tête de magnifiques souvenirs, dont ceux-ci (entre autres) :
Paris sous la neige, Taratata depuis le canapé, l’île de Ouessant pour mon anniversaire. le Rock : le retour de la musique live, des artistes au grand coeur, et les larmes d’être si heureux d’être à nouveau ensemble. Vianney bien sûr. Un goûter dans un grand appartement parisien avec mes anciens collègues de BlaBlaCar. La salle de cinéma seulement pour moi. Le retour à la patinoire, le paddle pour la première fois, les balades à pied, en vélo, dans les environs. La claque Kaamelot, à laquelle je n’avais pas été sensible toutes ces années. Le restaurant de bagel éphémère à la maison, les soirées pizza – Mario Kart avec Pierre.

Les précieux souvenirs

Disney à toutes les saisons, Disney avec les copines. L’air de la mer, les rues de Montréal, de Québec. Les gâteaux aux pépites de chocolat, les moments avec les voisins de fort fort lointain, et les voisins d’un peu moins loin. Partager mon quotidien avec Alicia, redevenir touriste dans ma ville le temps d’un week-end. Les révélations suite aux cours Traverses, les masterclass avec Pauline, les conversations avec Louise. Les nouvelles recettes testées et approuvées, les jeux de société en famille, le lasergame. 18 personnes dans la véranda. Sébastian Marx, François-Xavier Demaison, Harold Barbé, Fabien Olicard. Halloween avec les enfants : “t’es une grenouille !!”. Les balades-discussions existentielles avec Lala en Haute-Savoie, Annecy pour la première fois. Une petite pause à Lyon avec Alice, le goût des donuts au sirop d’érable. La Terre vue du ciel, les rues de Rouen la nuit, le match des dragons avec les amis.

Les balades à Paris, les moments avec Papi. Les bottes à paillettes dans la boue, la forêt monumentale. Les pauses sandwichs sur les bouts du monde breton. La création, à nouveau, de cartes à paillettes. Le quotidien partagée avec Justine, les câlins du soir avec les chatons. Les jolies découvertes tout au long de l’année : les films, les livres, les séries. La tour de fraises, les tomates cerises, le premier barbecue à la maison.
Et certainement tout ce que j’oublie et que j’aurai la joie de retrouver en triant mes photos de l’année 2021 dans les prochains jours…

Merci à tous ceux qui ont partagé des moments avec moi cette année, en vrai, au téléphone, en visio. <3

2021 : Merci pour tout.

Et en 2022, alors ?

Il s’agit aujourd’hui de tirer les conclusions nécessaires pour retrouver l’équilibre, repartir à mon rythme, et ne plus m’essouffler en essayant de suivre celui des autres.
En premier lieu ? Prendre le temps de dormir !

Et ensuite, pas de plan sur la comète !
Je souhaite avoir cet espace pour pouvoir voir un peu plus loin que la prochaine urgence, et pour profiter vraiment du présent. Avoir le temps de m’asseoir, pour être fière de moi en regardant tout le chemin parcouru ces derniers mois. Et puis de me demander qui je suis aujourd’hui et la personne que j’ai envie d’être demain (car oui, je le redis : ce qui compte ce n’est pas l’arrivée mais c’est la quête ;))
J’espère de tout coeur pouvoir finir toutes ces choses que j’ai commencé, ou imaginé en 2021, tout en laissant la place à la nouveauté et aux surprises. Vous (re)voir, et partager de nouveaux moments de joie, de légèreté, de vrai.

Une très belle année à vous, qui me lisez.
Et à bientôt, pour de nouvelles aventures ! <3

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