C'était mieux avant

Bienvenue dans la Pensine de Mélie, où les souvenirs et les projets d'avenir s'entremêlent !

Dans cette partie de la Pensine, on évoque le goût doux amer du passé, les différentes nuances de la nostalgie.

Je ne fais pas partie de celles et ceux qui foncent droit devant, sans jamais se retourner. J'aimerais être davantage dans le présent sans que mon esprit ne vagabonde dans mes souvenirs trop souvent. Seulement, voilà : le passé a quelque chose d'extrêmement rassurant... : c'est qu'on le connait !

Les derniers mois m'ont poussé à réfléchir à ces questions de manière plus poussée. Au vu des évènements à l'échelle mondiale, il était assez facile de se dire que c'était mieux avant, en 2019 par exemple. Et puis de mon côté, j'ai dû tourner des pages de mon enfance, j'ai eu 30 ans... Alors forcément, la nostalgie a pointé le bout de son nez BIG TIME en 2020 et 2021.

Pendant longtemps, je me suis sentie en décalage. Au fil des années, j'ai compris que ma façon de voir le passé, de me replonger dans mes souvenirs était une force pour plein de raisons.

La nostalgie, c'est le moteur de ma créativité ! Je sais désormais qu'elle n'a pas à être subie, qu'elle peut être transformée. Il suffit de savoir comment la contenir, pour ne pas la laisser devenir de la mélancolie si puissante qu'elle pourrait nous trainer dans le fond.

Et puis parfois, on voyagera dans le temps et on se laissera aller ensemble à la nostalgie collective des enfants des années 90. Après tout, pourquoi pas ?

Est-ce que c'était vraiment mieux avant ? Pas forcément, mais c'est un sujet passionnant!