Les p’tites jolies choses #2
Bienvenue dans cette deuxième édition des p’tites jolies choses : sélection des derniers trucs qui ont (re)mis des confettis dans ma vie ! Une version 2.0 des petits bonheurs et cet automne : une invitation au voyage, à l’humour et à l’amour !
(Re)prendre l’avion & explorer un nouveau coin du monde
Sur l’échelle du kiffe, on est bien d’accord : mon voyage au Québec, n’était pas “juste” un petit bonheur. C’était bien plus. Ce qui a fait de ce voyage un moment important et si agréable pour moi, c’était la succession de petits bonheurs quotidiens justement. Mesurer la chance que j’ai de pouvoir à nouveau quitter mon pays “sans motif impérieux”. Revoir mes voisins et partager des soirées à nouveau comme s’il n’y avait que la rue à traverser. Fouler le sol canadien et réaliser ainsi le début d’un rêve de longue date. Se perdre dans les rues et tomber sur des endroits plus mignons les uns que les autres pour déjeuner ou prendre un café. Refaire le monde avec la copine, en dégustant tout un tas de gourmandises au sirop d’érable ou à la cannelle…
Vous aurez l’occasion de découvrir tout bientôt, dans les prochains articles, mes découvertes à Montréal ou à Québec. Ce que je veux vous dire en partageant mon voyage dans les p’tites jolies choses, c’est : PARTEZ ! Si vous le pouvez, partez et explorez ! Partez, même à 30 minutes de chez vous, juste pour le week-end, dans un lieu que vous ne connaissez pas encore. Laissez-vous surprendre. Cela fait tellement de bien !
L’amour, sous toutes ses formes
Modern Love a fait son retour pour une saison 2 cet été, sur Amazon Prime. J’avais adoré la première saison, et pas eu le temps de me plonger dans les nouveaux épisodes jusqu’ici. La magie opère toujours. J’ai parfois été déstabilisée par le fait de suivre des personnages seulement 30 minutes. Ce qui implique de ne pas toujours connaitre la “fin” de l’histoire… (Et ce n’est pas évident pour mon côté curieux). Cela dit, c’est aussi normal car il s’agit ici de la vraie vie. La série est tirée de la chronique du même nom du New York Times, partageant les histoires d’inconnu.
La chronique et la série mettent toutes deux en avant l’amour, au quotidien et au sens large. Des inconnus qui flirtent dans un train, la complexité du sentiment amoureux chez des amis de longue date, l’amour qu’on porte à ceux qui ne sont plus là, les souvenirs qu’on laisse à nos ex… On voit parfois clairement à l’écran toutes les choses qu’on ne se dit pas, les “et si ?” sur lesquels on n’agit pas non plus, et puis l’évolution d’une histoire amoureuse, les premiers compromis, les premières disputes. C’est une ode à l’amour vrai, sans forcément de happily ever after.
Les chansons qui existent depuis longtemps et qu’on découvre par hasard
Dans la première édition des p’tites jolies choses, je vous parlais de la chanson de Ben Mazué “Quand je vois cette image” qui existe depuis des années, et que je n’avais pourtant jamais entendue jusque là…
Il m’est arrivé la même chose avec le morceau de Grand Corps Malade “À Montréal “. Je l’ai découvert à mon retour du Québec. C’est fou, ce sentiment de joie que cela procure chez moi à chaque fois : de découvrir un morceau qui n’a rien de récent, “au bon moment”, auquel je peux m’identifier si facilement. Quand je suis un peu nostalgique de mon séjour, j’écoute le morceau en fermant les yeux. Si je me concentre bien, je peux presque retrouver le goût du sirop d’érable.
Je crois que j’ai percé le secret du bonheur au quotidien : se cacher des petites madeleines de Proust un peu partout !
L’humour avec accent
Récemment, j’ai découvert Sebastian Marx sur l’internet. Évidemment, les blagues sur la langue française, sur les différences culturelles entre les Etats-Unis et la France m’ont tout de suite plu.
J’ai parfois l’impression que Paul Taylor et Sebastian Marx sont deux artistes qui existent seulement pour le plaisir des (anciens) étudiants en LEA, comme moi ! ;). J’ai vu par hasard qu’il serait de passage à Rouen en Octobre et je me suis dit : BANCO.
J’adore la salle du théâtre à l’Ouest à Rouen, à taille humaine et avec une programmation de qualité. C’est le petit café théâtre de Paris, servi à domicile et c’est chouette !
Comme la vie est bien faite, nous étions au premier rang. Cela donne l’impression particulière d’être quasi seuls avec l’artiste puisqu’on n’a pas conscience des personnes qui sont assises derrière soi… C’est plutôt agréable ! J’ai ri du début à la fin. Et si vous me connaissez bien : vous savez que la cerise sur le gâteau, c’est l’accent étranger en parlant français. À la fin du spectacle, on a attendu avec une petite dizaine de personnes pour faire une petite photo souvenir. Je suis ravie d’avoir osé, car la conversation sur le “cauchois”, commencé pendant le spectacle s’est prolongée. On lui a même peut-être appris deux / trucs sympas, qui sait ?
Julie en (12 chapitres)
Récemment, j’ai upgradé le kiffe du dimanche matin en allant au cinéma voir le film Julie en (12 chapitres). Ce qui m’a permis de vivre une nouvelle première fois : être totalement seule dans la salle. Bon, un dimanche à 11h, quand le film est en VO norvégien… C’était prévisible !
J’ai beaucoup aimé la douceur du film, auquel le synopsis ne rend pas du tout justice. En le lisant, on s’attend en effet à une énième comédie romantique dans laquelle une femme en couple succombe aux charmes d’un autre. Et en fait, cette description est très réductrice. Tellement d’autres thèmes sont abordés à travers ces 12 moments de vie différents. Julia a 30 ans, et se pose énormément de questions sur la vie. Autant dire que je me suis sentie très concernée. Esthétiquement, c’est beau, c’est doux. Le film m’a rappelé Cashback, un de mes films préférés. Bref : si vous êtes un petit coeur de beurre comme moi, cela devrait vous plaire !
Le moyen-métrage qui touche en plein coeur : Fantasme
Dans la même lignée que Julie (en 12 chapitres), il y a Fantasme.
J’ai découvert ce moyen-métrage en début d’année 2021, grâce à Mylène. (Décidément, elle est dans tous les sales coups ^^). Je tenais à le partager à nouveau dans cette seconde édition des p’tites jolies choses, tant il m’a touché. Réalisé par Éléonore Costes, il met en images plein de détails de la vie quotidienne qui pour moi n’en sont pas. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un mode d’emploi de ma façon de penser et de voir les choses… Mais presque. Il est beau esthétiquement, la BO est top. Il est “palpable”, je pense qu’on peut tous et toutes s’y identifier. La nostalgie a évidemment une place particulière. On y évoque également les “et si ?”, les choses qu’on ne se dit pas parfois… Bref, un peu tout ce qui me fascine et m’anime quand il est question des relations humaines ! Fantasme est un petit bonbon de 52 minutes, soit à peine plus long qu’un épisode de série, et contient pourtant tout un monde. On les doit bien à nos fantômes et cosmonautes respectifs, ces 52 minutes non ?